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La défense de l’intérêt des clients selon une relation de transparence - Interview

Merci à ProntoPro pour cet échange m'ayant permis de présenter mon activité.


« J’ai toujours été attiré par le métier d’avocat. Savoir convaincre n’importe quel auditoire est un exercice exigeant, complexe mais également très satisfaisant. Par ailleurs, j'apprécie la rigueur, indispensable dans ce métier, et nécessitant de manier différents concepts et mécanismes juridiques afin trouver une solution au problème de son client, ou lui permettre de réaliser son projet. Il faut toujours être certain de ce que l’on avance, et être en mesure de le démontrer à travers un raisonnement juridique précis.

De plus, la relation client-avocat est particulièrement enrichissante, puisqu'elle permet de s’investir totalement dans les projets des clients afin de les accompagner et/ou défendre au mieux leurs intérêts, que ce soit en matière de conseil, mais également dans le cadre d’un contentieux.

Quant à mon choix de la propriété intellectuelle, il a été dicté notamment par l’envie d’interagir avec des artistes au sens large du terme, afin de les aider à protéger leurs créations, d’encadrer leurs relations avec leurs cocontractants par le biais de différents contrats, et de les défendre en cas de contrefaçon de leurs créations par le biais du droit d’auteur. Ce domaine passionnant permet également de collaborer avec des entrepreneurs et entreprises dans le cadre du développement de leur stratégie commerciale et de communication. Il leur est en effet essentiel de démarquer leurs produits et services de ceux de leurs concurrents. A ce titre, je conseille et défends mes clients en cas de contrefaçon de leur marque, mais également en matière de concurrence déloyale ou parasitaire. »


François Godfrin, 32 ans, est né à Nancy où il effectuera une partie de ses études. En 2013, il obtient son Master 2 Droit des affaires - DJCE, ainsi qu’un certificat d’études spécialisées en droit économique (droit de la distribution et de la concurrence). Très intéressé par l’art, il part s’installer à Paris dès la fin de ses études afin de devenir avocat et développer une activité en droit de la propriété intellectuelle. C’est ainsi, qu’à ce titre, il obtient un diplôme universitaire de propriété intellectuelle afin de compléter ses connaissances en la matière. Avant de prêter serment, il accumule plusieurs expériences au sein de différents cabinets d’avocats anglo-saxons et français, ainsi que dans un cabinet de conseils en propriété industrielle. Il sera ensuite avocat au sein d’un cabinet dédié au droit de la propriété intellectuelle. C’est fort de cette expérience capitalisée qu’il crée sa propre structure au sein de laquelle il exerce, tant en matière de propriété intellectuelle (droit d’auteur, droit des marques et occasionnellement en droit des brevets), qu’en matière de droit civil et commercial et en droit des contrats. Il a la chance de pouvoir collaborer sur certains dossiers avec d’autres avocats afin d’élaborer des stratégies juridiques conçues à la carte.

Quels sont les critères à prendre en compte avant d'engager un avocat ?

La relation client-avocat est une relation particulière. Le choix de son avocat doit donc être minutieux. Il me semble que 3 critères majeurs sont à prendre en considération : compétences ; confiance/feeling ; budget.


Concernant les COMPÉTENCES d'un avocat, chaque pratique relève d’un domaine particulier relevant d’un praticien spécifique. En effet, les matières juridiques ne sont pas similaires entre elles. Aussi, pour un dossier pénal, il sera toujours recommandé de se diriger vers un pénaliste, et dans le même sens, pour un dossier en droit fiscal il sera conseillé de consulter un fiscaliste. Il en va de même pour la propriété intellectuelle qui est une matière à part, qui comprend de nombreuses spécificités.


Il faut également prendre en considération le côté humain de cette relation et ne pas négliger la CONFIANCE que l’on accordera à son avocat. Il est en effet essentiel d'avoir un bon FEELING pour garantir au maximum une collaboration saine et fructueuse. Il faut tenter d'apprécier, dès la prise de contact, la réactivité, le professionnalisme et l’importance que l’avocat accordera à votre dossier. Car si certains dossiers se ressemblent, chaque affaire est différente et nécessite une analyse particulière et un investissement intellectuel important.


Enfin, le COÛT d’un avocat est évidemment un facteur à prendre en considération. A cet égard, il faut néanmoins éviter de choisir un avocat, uniquement en fonction du prix. En effet, un avocat qui propose des prix très bas pourrait ne pas consacrer les moyens nécessaires au bon suivi d’un dossier, afin de répondre à des impératifs de rentabilité. Au contraire ce n’est pas parce qu’un avocat est cher qu'il sera forcément plus compétent qu’un autre. Il ne faut pas hésiter à consulter plusieurs avocats afin de déterminer celui qui répondra au mieux à vos attentes selon ces différents critères.

Proposez-vous une aide financière pour les clients défavorisés ?

Pour chaque dossier, j’essaie de prendre en considération les capacités financières de mes clients, et la convention d’honoraires correspond toujours à un accord entre mes clients et moi-même. Je n’impose rien. Dans la mesure du possible, quand le dossier le permet, je définis une fourchette forfaitaire afin d’éviter toute mauvaise surprise en fin de prestation. Une bonne relation contractuelle, c’est avant tout lorsque l’ensemble des parties y trouve son compte.


Il faut toutefois garder à l’esprit que la prestation d’un avocat, comme toute prestation intellectuelle, est le fruit d’un travail de recherche et d’analyse, en amont du travail de rédaction, qui constitue souvent le « livrable » dont prend connaissance le client. Afin d’assurer la plus grande transparence possible auprès de mes clients, je leur adresse le détail du temps passé sur chaque étape de mon travail.


Il est également important de faire la différence entre le travail d'un avocat, par exemple en matière de rédaction de contrat, et celui assuré par certaines plateformes d'ubérisation qui se limitent à vendre des matrices pré-rédigées sans procéder à une analyse précise « au cas par cas » de la demande du client.

Proposez-vous des consultations en ligne ?

Oui ! D’ailleurs aujourd’hui, beaucoup de dossiers ne nécessitent pas de rendez-vous physiques et peuvent se réaliser par le biais d’échanges d’e-mails et de conversations téléphoniques. Cela permet par ailleurs de limiter les déplacements et par conséquent le montant des prestations.

Quel est le délai moyen pour obtenir rendez-vous dans votre cabinet ?

Je tente de toujours répondre à mes clients dans un délai de 24 heures. Je n’hésite pas à travailler dans l’urgence si cela s’avère nécessaire. Dans tous les cas, je définis un calendrier de réalisation des prestations en début de mission, calendrier dont mes clients sont continuellement tenus informés.


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